Denis Bertrand automne 2017
Automne 2017:
Denis BERTRAND est sémioticien, professeur de littérature française à l'external pageUniversité Paris VIII, où il enseigne la théorie littéraire et la sémiotique générale (Précis de sémiotique littéraire, Paris, Nathan, 2000).
Ses travaux de recherche portent sur les relations entre phénoménologie, rhétorique et figurativité, dans le cadre plus général des rapports entre sémiotique et rhétorique et de leurs champs d’exercice concrets en socio-sémiotique (Parler pour convaincre. Rhétorique et discours, Paris, Gallimard, 1999).
Principales publications:
Parler pour convaincre. Rhétorique et discours, Paris, Gallimard, 1999.
Précis de sémiotique littéraire, Paris, Nathan, 2000.
« Topique et esthésie », in C. Zilberberg, J. Parouty, éds., Sémiotique et esthétique, Limoges, Pulim, 2002.
« L’extraction du sens. Instances énonciatives et figuration de l’indicible », in P. Fröhlicher, éd., L’interprétation littéraire aujourd’hui, Versants, Genève, Slatkine, 2003.
« L’expression rhétorique des matières », in D. Bertrand, M. Costantini, J. Alonso, S. Dambrine, éds, La transversalité du sens, 2005.
« Parler pour gagner » : Denis Bertrand, avec Alexandre Dézé (doctorant en science politique et chargé de conférence à Sciences Po Paris), et Jean-Louis Missika (consultant et enseignant à Sciences Po Paris).
Sémiotique, littérature et discours socio-politique
Après une séance introductive sur l'émergence de la sémiotique, son histoire, sa méthode et son projet, illustrés de brefs exemples, le cours s'articule en trois moments. Le premier, « Littérature et société, sous le regard du sémioticien » s'intéresse aux éclairages que la sémiotique apporte sur les discours politiques et médiatiques contemporains, à travers le filtre de l'imaginaire littéraire. Le deuxième approfondit les évolutions récentes de la sémiotique sur « l'expression du sensible », intégrant les apports de la phénoménologie à l'analyse des textes. Il s'agira alors de mobiliser la démarche sémiotique pour appréhender conjointement littérature et discours scientifique, celui de la biologie notamment (cf. Zola et son « Roman expérimental »). Enfin, resserrant notre propos sur la question plus spécifiquement littéraire de la « théorie des genres », on interrogera le roman à travers une de ses dimensions spécifiques, celle du méta-roman dans le roman (de Cervantès à Perec), et en invitant à une lecture des Faux monnayeurs d'André Gide, qui sera notre dernier objet d'étude.